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22
novembre 2022

Journée scientifique de Bordeaux INP

La Journée Scientifique de Bordeaux INP revient pour une 4ème édition ! Rendez-vous le mardi 22 novembre de 10h à 16h pour une journée visant à valoriser la culture scientifique et technique, la recherche et l'innovation sur le campus bordelais et à promouvoir la transdisciplinarité. 

Mardi 22 novembre 2022
De 10h à 16h
Grand Amphi de l'ENSEIRB-MATMECA


Inscriptions


Le programme détaillé

9h45 Accueil

10h15 Ouverture de la journée par Marc Phalippou, Directeur général de Bordeaux INP
 

  • 10h30 - Guillaume Wantz : "Vers la maturité des cellules solaires photovoltaïques organiques"
    Chercheur au Laboratoire de l'Intégration du Matériau au Système (CNRS / Bordeaux INP / université de Bordeaux) et enseignant à l'ENSMAC - Bordeaux INP

    Résumé de la conférence :

    Après un panorama sur l’importance de l’énergie solaire et sur les technologies solaires photovoltaïques, la conférence se focalisera sur les cellules solaires photovoltaïques organiques (OPV). Ces modules solaires emergents présentent de nombreux avantages. Ils sont imprimées, comme le journal (ou presque), avec une empreinte énergétique et environnementale minime. Ils sont semitransparents, esthetiques et potentiellement flexibles ce qui permet leur intégration sur des surfaces où les technologies usuelles ne savent répondre. Néanmoins, leur maturité industrielle et commerciale n’est pas encore garantie car ils présentent encore des performances limitées. La recherche académique, notamment sur les matériaux et les procédés de fabrication, doit relever ce défi.

    Guillaume Wantz

    Ingénieur en Chimie et Physique de l’ENSCBP (Promo 2001), Guillaume Wantz a obtenu son doctorat en 2004 travaillant sur les diodes électroluminescentes organiques (OLED) à l’Université de Bordeaux. Après quelques séjours postdoctoraux au Canada, il a été recruté Maître de Conférences en 2006. Depuis, il consacre ses recherches sur les matériaux pour l’Electronique Organique au sein du laboratoire IMS. En particulier, il s’est concentré sur les cellules solaires organiques photovoltaiques (OPV). Nommé à l’Institut Universitaire de France (IUF) en 2016, il a été promu au grade de Professeur des Université en 2021 à Bordeaux INP. Depuis 2015, il dirige le réseau national dédié aux technologies solaires organiques et hybrides (NANORGASOL). Depuis 2017, il est éditeur associé du journal Materials Chemistry Frontiers de la Société Royale de Chimie britannique (RSC). En 2020, il co-fonde l’entreprise HEOLE pour la conception de voiles solaires organiques souples pour le nautisme, les ballons dirigeables et l’intégration aux bâtiments.

     

  • 11h Catherine Semal : "Le cerveau est un menteur qui dit toujours la vérité"
    Chercheuse au laboratoire INCIA - NeuroCampus (CNRS / université de Bordeaux / Ecole Pratique des Hautes Etudes) et enseignante à l'ENSC - Bordeaux INP

    Résumé de la conférence :

    Tous les signaux sensoriels acheminés par nos nerfs jusqu’au cerveau sont sujets à l’interprétation de nos circuits neuronaux. Les cerveaux inventent donc des histoires, s’abstiennent de donner un reflet exact de la réalité en la déguisant. Grand bien nous fasse : nous tous de Bordeaux-INP percevons comme « naturelles », apprécions les mélodies musicales respectant l’échelle diatonique majeure (do ré mi fa sol la si do) et jugeons par contre dissonantes les mélodies qui s'en écartent significativement : il est concevable que la perception des mélodies musicales soit gouvernée en grande partie par des mécanismes auditifs à l'oeuvre chez tout être humain… et non par un conditionnement « culturel ».


    Catherine Semal

    En tant que psychoacousticienne, elle s’intéresse à tous les aspects du fonctionnement du système auditif humain. Ses travaux scientifiques portent notamment sur la perception de la hauteur tonale, de la consonance harmonique, du rythme et sur la mémoire auditive sensorielle (79 publications ACLI, H=24) ; ils sont réalisés au sein de l’équipe « Perception Auditive » de l’INCIA, équipe dont elle a assuré la direction.
    A l’ENSC, elle est responsable des projets TransDisciplinaires de 1A et des projets TransPromotion 1A/2A.
    Dernièrement, elle a pris part au CA de Bordeaux-INP, au CNU-16 (Psychologie et Ergonomie), à la section 26 (Cerveau, cognition et comportement) du Comité National du CNRS, au groupe « Mission pour la place des femmes au CNRS ». Actuellement, elle est référente DD&RS, membre du Conseil de l’ENSC et du Conseil Scientifique du SCRIME.

     

  • 11h30 Jean-Rémy Falleri : "Maîtriser l'évolution logicielle"
    Chercheur au Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (CNRS / Bordeaux INP / université de Bordeaux) et enseignant à l'ENSEIRB-MATMECA - Bordeaux INP
    Institut Universitaire de France

    Résumé de la conférence :

    Les systèmes logiciels sont de plus en plus importants pour le fonctionnement de notre société. Leurs tailles et leurs complexités sont de plus en plus grandes. En outre, de nombreux systèmes logiciels doivent être capables d'être modifiés très rapidement pour rendre un service optimal aux utilisateurs. Effectuer ces modifications de manière correcte est un défi majeur dans l'industrie du logiciel. Au cours de cette conférence, je présenterai les travaux que j'ai menés afin d'améliorer la maîtrise des développeurs lors de ces modifications périlleuses.

    Jean-Rémy Falleri

    Professeur à l'ENSEIRB-MATMECA et chercheur au LaBRI (CNRS / Bordeaux INP / université de Bordeaux), Jean-Rémy Falleri est aussi membre junior de l'Institut Universitaire de France. Il est titulaire d'un doctorat en informatique qu'il a obtenu à l'université Montpellier 2. Ses recherches portent sur l'ingénierie logicielle et se concentrent plus précisément sur l'évolution logicielle. 

     


12h Clôture de la matinée

12h15 - 13h45 Pause

13h45 Accueil

14h15 Ouverture de l'après-midi par Marc Phalippou, Directeur général de Bordeaux INP
 

  • 14h30 Hélène Budzinski : "Présentation de l'UMR EPOC"

    Laboratoire EPOC - Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux (CNRS / Bordeaux INP / université de Bordeaux)

    Résumé de la conférence :

    EPOC est une unité mixte de recherche ayant pour tutelles plusieurs organismes : CNRS, Université de Bordeaux, Bordeaux-INP et École Pratique des Hautes Études (EPHE). Elle rassemble plus de 230 personnels (chercheurs, enseignants-chercheurs, BIATSS, doctorants, post-doctorants) développant une expertise pluridisciplinaire en écotoxicologie, écologie, biogéochimie, chimie de l’environnement, physique de l’environnement, sédimentologie, hydrogéologie, paléoclimatologie, océanographie côtière, géosciences. EPOC étudie le fonctionnement et les dysfonctionnements des écosystèmes en s’intéressant aux différents compartiments de l’environnement, à savoir l’eau, l’air et le sol et les interfaces qu’ils partagent ; cherchant à caractériser les pressions, forçages et impacts pour comprendre les trajectoires et les changements tant locaux que globaux. Les travaux de recherche développés sont très variés traitant des questions de transferts, flux et processus. Ils concernent la caractérisation de la biodiversité, l’étude de l’écodynamique des micropolluants organiques et éléments traces métalliques, ou encore du cycle de la matière organique. Ils portent sur la reconstruction et les études de forçage de la variabilité climatique ainsi que sur l’étude de l’architecture des bassins sédimentaires ou encore l’étude des processus hydrodynamiques et sédimentaires.

    Hélène Budzinski

    Hélène Budzinski est chimiste de l’environnement. Elle est directrice de recherche au CNRS depuis 2003. Elle travaille au sein de l’Université de Bordeaux dans l’UMR EPOC dont elle est la directrice depuis janvier 2022. Elle est spécialisée dans l’étude des micropolluants organiques étudiant leur écodynamique et impact toxique. Elle s’intéresse plus particulièrement aux contaminants d’intérêt émergent et développe des outils analytiques innovants pour les caractériser dans les différentes matrices environnementales. En lien avec ses recherches sur la qualité des écosystèmes, elle a co-dirigé le LabEx COTE de 2011 à 2020.

     

  • 15h Philippe Loubet : "Emissions et impacts des plastiques dans l'environnement : comment les intégrer dans les analyses du cycle de vie ?"
    Chercheur à l'Institut des Sciences Moléculaires (CNRS / Bordeaux INP / université de Bordeaux) et enseignant à l'ENSMAC - Bordeaux INP

    Résumé de la conférence :

    L’analyse du cycle de vie (ACV) est la méthodologie de référence pour quantifier l’ensemble des impacts environnementaux (tels que le changement climatique, la toxicité ou l’utilisation de ressources naturelles) de produits et de services. Néanmoins, certaines problématiques environnementales ne sont toujours pas intégrées dans les ACV compte tenu de la complexité et du manque de connaissances scientifiques sur les phénomènes en jeu. C’est notamment le cas de la pollution plastique. Or, il est aujourd’hui avéré que cette pollution génère des impacts majeurs, notamment dans les océans. Il est donc nécessaire de la comptabiliser pour avoir une image plus complète des impacts environnementaux des matériaux et des produits.

    Dans cette présentation, nous verrons comment quantifier les émissions de plastique dans les cycles de vie des produits, ainsi que les impacts qu’elles génèrent sur la biodiversité, en prenant comme exemple les produits de la mer.

    Philippe Loubet

    Philippe Loubet est enseignant à l’ENSMAC - Bordeaux INP et chercheur à l’Institut des Sciences Moléculaires, dans le groupe CyVi. Il est expert en évaluation environnementale des produits, et notamment sur la méthodologie d’analyse du cycle de vie.

     

  • 15h30 Alexandre Pryet : "Modélisation des ressources en eau pour l'aide à la décision sous incertitude"
    Chercheur au laboratoire EPOC - Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux (CNRS / Bordeaux INP / université de Bordeaux) et enseignant à l'ENSEGID - Bordeaux INP

    Résumé de la conférence :

    Avec les effets de plus en plus visibles du changement climatique, la disponibilité des ressources en eau fait l’objet de préoccupations croissantes. La majorité des prélèvements sont réalisés pour l’irrigation des surfaces agricoles. Mais l’alimentation en eau potable constitue un véritable défi, notamment pour les métropoles en développement. Nous aborderons le cas de la Métropole de Bordeaux, qui dépend entièrement des ressources en eau souterraine. Nous verrons comment les géosciences contribuent à la gestion de ces ressources, notamment par la réalisation de modèles hydrogéologiques, qui simulent le comportement des aquifères soumis à différents « forçages » (climatiques et anthropiques). Les modèles permettent de décrire l’impact des prélèvements dans des scénarios prospectifs, et constituent de précieux outils pour l’aide à la décision sous incertitude.

    Alexandre Pryet

    Enseignant-chercheur en hydrogéologie, Alexandre Pryet s'intéresse à l'observation et à la modélisation des hydrosystèmes pour l'aide à la décision.

16h Clôture de la journée

 

Inscriptions

Publié le
19 octobre 2022
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