Une étude internationale menée par l’Université de Tartu (Estonie) impliquant plus de 200 scientifiques, dont plusieurs chercheurs français, met en lumière un phénomène jusqu’ici insoupçonné : la "diversité fantôme" ou dark diversity, qui révèle l'impact majeur des activités humaines sur la biodiversité végétale.
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La diversité fantôme : l'UMR EPOC* impliquée dans une étude internationale sur l'impact des activités humaines sur la biodiversité végétale

Une étude mondiale sur la végétation
Les chercheurs ont analysé plus de 5 000 sites répartis sur 119 régions du monde, en identifiant la diversité végétale présente et celle qui, théoriquement, pourrait y être présente, mais qui en est absente en raison des activités humaines. Les résultats montrent que dans les zones les plus affectées par l’homme, les écosystèmes ne contiennent que 20 % des espèces qui pourraient y vivre naturellement, contre 35 % dans les zones les moins impactées.
L'importance de préserver au-delà des aires protégées
La pollution, la déforestation, les déchets et les incendies d’origine humaine sont des facteurs qui contribuent à l’érosion de cette diversité, même dans les zones protégées. Ce travail souligne l'importance de protéger non seulement les espaces protégés, mais aussi les environnements naturels au-delà de ces zones. Le concept de diversité fantôme pourrait devenir un outil précieux pour aider à la restauration des écosystèmes et à la conservation de la biodiversité.
EPOC, acteur clé de la recherche
Parmi les laboratoires français impliqués dans cette étude, le laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux (EPOC), unité mixte de recherche Bordeaux INP, CNRS, l’Université de Bordeaux, a joué un rôle essentiel dans l’analyse des impacts de l'activité humaine sur la végétation. Ces travaux soulignent le rôle fondamental de la recherche environnementale dans la compréhension et la préservation de la biodiversité.
Pour en savoir plus sur cette étude et découvrir les résultats complets, consultez l'article complet dans Nature et sur le site du CNRS.